Raffles 1887
Le chef gastronomique du Raffles Bali propose une cuisine progressiste d’Asie du Sud-Est à partir des meilleurs ingrédients de saison, dont 80 % proviennent d’agriculteurs de l’archipel indonésien. Bon nombre des herbes, fruits et légumes exotiques sont cultivés dans le jardin Farm Terrace du resort, proposant des combinaisons de saveurs authentiques et audacieuses dans l’assiette du restaurant Rumari.
En plus d’une cave à vins, primée par Spectator, de plus de 250 producteurs, rendant hommage aux classiques, ainsi qu’à une sélection de vignobles indépendants du monde entier, Rumari est également un ambassadeur de Krug. Il n’existe qu’une poignée d’ambassadeurs dans le monde, et Rumari est le premier en Indonésie à représenter le savoir-faire et l’esprit passionné de la Maison Krug.
Comment le restaurant Rumari a-t-il obtenu son nom ?
Rumari provient d’une série de mots balinais significatifs.
RU : Ru mah signifie maison
MA : Purnama signifie pleine lune
RI : Matahari signifie soleil
Ce restaurant est situé au point le plus élevé du resort, et nous le décrivons comme étant entre le soleil et la lune. Le soleil se lève sur le côté droit du restaurant et se couche sur le côté gauche, après quoi la lune s’élève au-dessus des têtes.
En quoi l’élaboration d’un menu de sept ou neuf plats vous parle-t-elle ?
Un menu composé de sept ou neuf plats offre assez d’espace à la créativité et la diversité. C’est la durée idéale pour monter en puissance et créer un voyage inoubliable pour les clients.
Que symbolise pour vous la cuisine d’Asie du Sud-Est ?
La cuisine d’Asie du Sud-Est est audacieuse, lumineuse, surprenante, généreuse, humble et rafraîchissante... Elle a beaucoup de caractère et recèle une quantité infinie de saveurs, de textures, d’arômes et de couleurs. Le moyen idéal d’assurer la fraîcheur des ingrédients du plat est de coopérer avec les agriculteurs et producteurs.
Quelles ont été les plus grandes influences sur votre style gastronomique ?
J’ai eu la chance d’être inspiré par des personnes autour de moi, à commencer par ma grand-mère qui était autrefois chef. Donc, dès mon plus jeune âge, j’ai pu être en cuisine et c’est ce qui m’a motivé à devenir chef. Puis, pendant mon apprentissage, au restaurant Léon de Lyon, deux étoiles Michelin, j’ai été entouré par un trio dynamique qui m’a donné un véritable sentiment d’appartenance en cuisine. Ce trio était composé du chef propriétaire M. Lacombe, du chef Joseph Viola et du chef Mathieu Viannay, qui m’ont constamment mis au défi d’être plus rapide et meilleur. Enfin, la personne qui m’a fait évoluer jusqu’au niveau de chef de cuisine a été le chef Xavier Salomon. Il m’a également appris à devenir hôtelier, et ce fut une courbe d’apprentissage fantastique qui m’a aidé à être qui je suis aujourd’hui.
Adaptez-vous vos menus de dégustation aux clients et à quelle fréquence les changez-vous ?
Notre menu change normalement au minimum trois fois par an. Nous le proposons toujours aux clients sous la forme d’une dégustation test, puis, après avoir eu une conversation avec eux, nous venons pour comprendre leurs goûts et leurs réprobations. Après quoi nous pouvons leur proposer un menu spécialement conçu pour eux s’ils le souhaitent.
Pourquoi Krug est-elle un bon partenaire pour Rumari ? À votre avis, quels autres vins accompagnent à merveille la cuisine d’Asie du Sud-Est ?
Krug est le compagnon parfait de Rumari, car nous avons les mêmes croyances et les mêmes objectifs. Maison Krug est née d’une vision très claire de la qualité, de la constance et du savoir-faire, issus d’un riche héritage. Les vins qui complètent les herbes et épices si fraîches que l’on trouve dans la cuisine d’Asie du Sud-Est sont principalement les blancs, rosés et champagnes. Ils tendent à équilibrer à merveille l’intensité des saveurs. De temps à autre, un vin rouge léger pourrait également fonctionner, en particulier avec un plat de viande rouge.
Quel est votre type de cuisine favorite en dehors de l’Indonésie ?
Les cuisines thaïlandaise et espagnole sont mes préférées. La cuisine thaïlandaise, car elle est fraîche, audacieuse et épicée. La cuisine espagnole, car elle me rappelle mes racines et mes vacances en famille.
Vous avez récemment collaboré avec Jordan Keao, le chef spécialisé dans le feu de bois du Butcher’s Block au Raffles Singapore. Expliquez-nous pourquoi vous invitez des chefs à Bali.
Nos merveilleuses collaborations nous permettent de donner à nos clients, qu'ils soient nouveaux ou récurrents, l'occasion de découvrir un chef et des plats d'autres restaurants uniques qui partagent la même philosophie que la nôtre au Rumari. Nous sommes toujours inspirés par les chefs qui nous rendent visite, et cela nous aide à évoluer et à préparer de nouveaux menus pour Rumari. Et le fait de bénéficier de l’expérience d’un chef étoilé au guide Michelin ou nominé au 50 Best Restaurants est également utile pour le développement et la croissance de mon équipe. C’est un excellent outil de formation pour développer les compétences et acquérir une expérience de la plus haute qualité. Et bien sûr, c’est aussi une excellente occasion de présenter le restaurant Rumari au monde entier, à travers les yeux des chefs qui nous rendent visite.
Que faites-vous durant vos journées de repos à Bali ?
Mes journées de repos sont aussi chargées que celles de travail ! Je fais un tour en voiture avec ma femme Kwan et notre chien Rockxe pour découvrir Bali, je vais à la plage, je cuisine et je me détends à la maison. J’ai appris pendant de nombreuses années en Asie du Sud-Est à apprécier les choses simples.